Lauréat du prix de l’Entreprise innovante, édition 2016, du Forum Hub Africa.
DOCUMENTATION
Appel à candidatures :
APPEL A CANDIDATURESBaromètre RSE ODD :
BAROMETRE DGIA 2024 SUR LA FEMINISATION DES 100 PREMIERES ASSURANCES AFRICAINESBAROMÈTRE DGIA 2024 SUR LA FEMINISATION DES INSTANCES DE GOUVERNANCE DES 200 PLUS GRANDES BANQUES AFRICAINES : ETAT DES LIEUX BENCHMARK ET CLASSEMENT
BAROMETRE DOING GOOD FRANCO CONGOLAISE 2023
Baromètre RSE ODD et féminisation des entreprises canadiennes en Afrique 2023
Baromètre « Baromètre RSE, ODD, féminisation et gouvernance du Bénin
Baromètre RSE ODD SBF 120 Afrique 2020
Etudes :
RSE et les ressources humainesRSE et la santé
Management des ressources humaines
Formation RSE et durabilité 2024 :
Plaquette de la formation Responsabilité sociétale des entreprises et durabilité au CongoInscription formation Responsabilité sociétale des entreprises et durabilité au Congo
Formation RSE ODD 2022 :
Plaquette de la formation RSE et durabilité en AfriqueInscription formation RSE et durabilité en Afrique
Plaquette de la formation RSE du 27 février au 3 mars à Rabat et online
Inscription E-learning RSE
Plaquette E-learning RSE
Plaquette de formation RSE ODD juin 2022 au Cameroun
Fiche d'inscription à la formation RSE ODD juin 2022 au Cameroun
Plaquette de formation sur la RSE au Gabon du 25 au 29 juillet 2022
Fiche d'inscription formation sur la RSE de juillet 2022 au Gabon
Manifeste :
Manifeste d'Accra 2013Manifeste de Tunis 2012
Manifeste de Douala 2011
LETTRE D'INFORMATION
ACTUALITÉS
Dans son dernier rapport Perspectives Economiques en Afrique publié ce mois, le Fonds Monétaire International (FMI) estime que la croissance moyenne du PIB sera de 3,4 % cette année. En légère hausse par rapport au 2,8 % de l’année dernière. Le FMI l’explique par une croissance mondiale plus forte, les prix élevés des matières premières et un meilleur accès aux marchés de capitaux.
Avec un baril qui approche les 80 dollars le baril ce mois, il est fort probable que l’économie africaine maintienne une croissance soutenue cette année. D’autant que les tensions géopolitiques actuelles vont certainement contribuer à l’augmentation des cours du pétrole qui entraînera dans son sillage l’ensemble des autres matières premières.
Malgré l’accélération de la tertiarisation de l’économie, observée en Afrique depuis quelques années, l’économie brune qui dépend des ressources fossiles reste encore la principale contributrice au PIB. Elle présente aussi l’inconvénient d’être peu créatrice d’emplois.
Et qu’en sera-t-il demain dans un contexte mondial de réduction de gaz à effet marqué par l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris et un mouvement de désinvestissement sur les ressources fossiles?
Selon le rapport Emploi et questions sociales dans le mondiale 2018 : Une économie verte et créatrice d’emploi, publié le 15 mai, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) estime que la limitation du changement climatique à 2°C va entraîner la suppression de 6 millions d’emplois dans le monde.
L’OIT envisage par ailleurs la création de 24 millions d’emplois à l’horizon 2030 si les politiques de promotion d’une économie plus respectueuse de l’environnement sont mises en œuvre.
En faisant le ratio entre destruction et création d’emplois, l’écologisation progressive de l’économie mondiale permettra donc un gain de 18 millions d’emplois.
A cause de leur forte dépendance aux énergies fossiles et aux mines, l’Afrique et le Moyen-Orient connaîtront des pertes nettes d’emplois alors que 3 millions seront crées en Amériques, 14 millions en Asie et pacifique et 2 millions en Europe grâce aux mesures prises en matière de production et de consommation d’énergie.
Il est donc urgent pour l’Afrique de décarboner son économie, d’impulser une économie verte inclusive et de définir des portefeuilles de projets de green business.
Les autorités doivent adopter des politiques publiques ambitieuses pour assurer une croissance verte en mettant l’accent sur la valorisation des déchets et l’économie circulaire, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, les transports alternatives, l’éco-tourisme, la gestion durable des forêts, l’agriculture biologique et durable, la valorisation économique des écosystèmes et l’éco-construction.
En synergie avec l’Etat, le secteur privé doit également saisir les opportunités de social-green business, de création d’éco-entreprises et de verdissement des emplois actuels.
Thierry TENE, Associé et Directeur de Afrique RSE