Douala, Brazzaville et Conakry : Formation certifiante sur la RSE et la durabilité
Les mois de juin et de juillet seront marqués par une tournée de M. Thierry TENE, Fondateur du groupe panafricain Afrique RSE spécialisé sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la durabilité et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et Co-Fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA), dans plusieurs pays africains pour animer des formations certifiantes sur la RSE et la durabilité.
Le périple commence par le Cameroun où le cabinet Afrique RSE Cameroun prépare un séminaire de renforcement des capacités sur la RSE et la durabilité prévu du 17 au 21 juin à Douala.
La formation sera précédée par le forum sur la RSE et la durabilité au Cameroun qui aura lieu le 16 juin à Douala.
Au cours de cette importante rencontre seront présentés le baromètre sur la RSE et la durabilité au Cameroun et le baromètre sur la durabilité dans le secteur financier en Afrique.
L’expert international mettra ensuite le cap sur le Congo où le cabinet Afrique RSE Congo s’active pour l’organisation d’une session de formation et renforcement des capacités sur la RSE et la durabilité du 30 juin au 4 juillet 2025 à Brazzaville.
C’est à Conakry que la tournée prendra fin après un autre séminaire de renforcement des capacités.
En effet, le Centre National de Perfectionnement à la Gestion (CNPG) et le cabinet Afrique RSE Guinée organisent du 7 au 11 juillet 2025 au siège du CNPG à Conakry, une formation certifiante sur la RSE et la durabilité.
Que ce soit à Douala, à Brazzaville ou à Conakry, voici les 5 modules qui seront déployés :
- Compréhension de la Norme ISO 26 000 et des enjeux de la RSE en Afrique,
- Conception d’une politique et mise en œuvre d’une démarche de RSE et durabilité,
- Risques et opportunités carbones, diagnostic des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et stratégie bas carbone,
- Éco-communication, communication responsable, rapport de durabilité et communication RSE,
- Achats responsables selon la Norme ISO 20 400 et RSE dans la chaîne d’approvisionnement.
Thierry TÉNÉ
Fondateur du groupe panafricain Afrique RSE
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
Co-fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA)
Tel / Whatsapp : +33 6 75 37 49 67
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Business du Canada en Afrique : L’absence de passé colonial n’est pas forcément un atout stratégique pour le Canada. Il faut miser sur la durabilité et l’impact positif avec un outil spécifique pour le secteur minier
Au cours de mes voyages au Canada, lors des conférences sur les relations Afrique – Canada ou lors des échanges avec les parties prenantes canadiennes sur les atouts du pays dans le cadre du développement de ses entreprises en Afrique, il est courant d’entendre que l’absence de passé colonial du Canada en Afrique est un véritable avantage compétitif pour le pays.
L’impact financier énorme et même en termes de réputation pour certaines grandes entreprises canadiennes prises depuis quelques mois dans la tourmente en Afrique de l’Ouest où les autorités et les populations locales les reprochent d’exploiter les ressources naturelles des pays sans impact réel sur le développement durable au niveau local remet en cause ce postulat très fort au Canada.
En effet, les entreprises des pays qui ont colonisé l’Afrique et celles de pays comme le Canada qui ne l’ont pas fait se retrouvent aujourd’hui au même banc des accusés dans un contexte ouest africain de souverainisme économique et de pression populaire sur les entreprises multinationales avec une concentration des critiques sur le secteur minier.
D’après le baromètre DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sur la durabilité dans les entreprises canadiennes qui opèrent en Afrique, réalisé en 2023, par le cabinet Afrique RSE et présenté à HEC Montréal, le secteur minier représente près de 86 % des investissements canadiens en Afrique.
D’après Ressources Naturelles Canada, en 2023, le pays comptait 1 396 sociétés possédant des actifs d’exploitation minière et d’exploration minérale dans le monde.
Elles ont généré, la même année, 336,7 milliards de dollars.
Après l’Amérique, avec 101 sociétés canadiennes qui ont généré 39,1 milliards de dollars en 2023, l’Afrique est le deuxième continent qui rapporte le plus de revenus miniers au Canada.
Voici dans l’ordre décroissant les pays africains qui ont rapporté plus d’un milliard de dollars de revenus miniers au Canada en 2023 :
- Zambie : 10,2 milliards de dollars générés par 7 entreprises minières ;
- République Démocratique du Congo ;
- Mali : 6,76 milliards de dollars issus de 12 industries extractives ;
- Mauritanie : 3,23 milliards de dollars générés par 4 sociétés minières ;
- Tanzanie : 2,85 milliards de dollars produits par 7 entreprises minières ;
- Afrique du Sud : 1,87 milliards de dollars générés par 14 industries extractives ;
- Burkina Faso : 1,61 milliards de dollars issus de 13 entreprises minières ;
- Côte d’Ivoire : 1,53 milliards de dollars générés par 12 sociétés minières ;
- Ghana : 1,14 milliards de dollars produits par 8 industries extractives.
Face à l’importance de l’Afrique dans les actifs miniers canadiens et compte-tenu du vent de souverainisme qui souffle actuellement en Afrique de l’Ouest notamment, il est urgent de mener une réflexion profonde sur l’impact positif des entreprises minières canadiennes en Afrique et le niveau de degré d’exigence en matière de durabilité et d’impact positif au niveau local à avoir pour se différentier de manière importante des entreprises des pays qui ont un passé colonial et qui font face aujourd’hui à un certain rejet africain à cause de leur approche des relations d’affaires pas forcément bénéfiques pour l’Afrique.
Le Canada dispose déjà de certains documents de référence mais qui méritent encore une consolidation pour une meilleure réponse aux attentes actuelles des populations et des autorités africaines.
Le premier est la « Stratégie du Canada pour l’Afrique : Un partenariat pour une prospérité et une sécurité partagées » qui a été présentée il y a quelques semaines par Ottawa.
Dans cette publication de référence, on trouve bien le paragraphe « Renforcer la durabilité et sauver des vies en cas de crises humanitaires. » mais son contenu met plus l’accent sur l’humanitaire que sur le positionnement de la « durabilité » comme élément central du déploiement des entreprises canadiennes en Afrique.
Le pays dispose également d’un autre outil pour la durabilité.
Il s’agit de la « Conduite responsable des entreprises à l’étranger : Stratégie du Canada pour l’avenir » adoptée en 2022.
Mais son impact à date n’est pas encore perceptible sur les entreprises canadiennes qui opèrent en Afrique.
De plus, la prise en compte des attentes des parties prenantes africaines en matière de Responsabilité Sociétale et de durabilité n’est pas optimale.
Compte tenu de la concentration des investissements canadiens en Afrique dans le secteur minier, il semble important d’avoir un outil spécifique dédié à la promotion de la durabilité et à l’impact positif des industries extractives canadiennes en Afrique.
Ce référentiel devrait également intégrer un certain nombre de paramètres alignés sur les enjeux nationaux et les attentes des parties prenantes des pays africains où opèrent les industries extractives canadiennes.
Le label DOING GOOD IN AFRICA a été conçu dans cette optique et peut servir de support pour cette action.
AFRIQUE RSE et DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
Thierry TÉNÉ
Fondateur du groupe panafricain Afrique RSE
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
Co-fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA)
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RSE et durabilité en Afrique : Les normes et certifications internationales doivent-elles encore servir de référence ? Question du Conseiller Spécial du Président du Burkina Faso S.E. Ibrahim TRAORE à M. Thierry TENE et thème d’un colloque international en octobre 2025 à Dakar
« Appropriations et résistances locales aux normes internationales de développement
durable (normes ISO et labels RSE). » Tel est l’un des axes stratégiques du colloque international sur le thème « Financement solidaire et entrepreneuriat durable en Afrique subsaharienne :entre soutien, contraintes et reconfigurations » qui aura lieu le 08 et 09 octobre 2025 à Dakar.
Je vais participer à cette importante rencontre organisée par ADERSE et MBS DAKAR qui compte dans son comité d’organisation et son comité scientifique d’imminentes personnalités comme le Pr. Birahim GUEYE, Professeur Titulaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal.
L’appel à contributions est en cours et vous pouvez proposer à cette adresse mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. vos réflexions avant le 31 juillet 2025 sur l’axe stratégique évoqué ainsi que ceux-ci :
- Relecture critique des dispositifs de financement solidaire en Afrique : entre opportunité et injonction ;
- Standardisation de la « durabilité » : quels effets sur les pratiques entrepreneuriales locales ?
- Mission drift, conformisme institutionnel et entrepreneuriat : quels mécanismes ?
- Temporalités contradictoires entre financement solidaire et développement durable ;
- Approches critiques de la financiarisation du développement et de l’entrepreneuriat en Afrique.
Je serai très heureux d’échanger avec vous sur l’axe stratégique « Appropriations et résistances locales aux normes internationales de développement durable (normes ISO et labels RSE). »
Avec le vent de souverainisme qui souffle actuellement en Afrique de l’Ouest, tous les secteurs d’activités sont désormais soumis à une réflexion critique sur leur pertinence, apport et valeur ajoutée pour l’Afrique et les africains.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et la durabilité n’échappent donc pas à ce mouvement de fond.
Nous avons eu l’occasion de mesurer l’ampleur du phénomène le 25 avril 2025 à Ouagadougou lors de la présentation du Baromètre DGIA sur la durabilité au Burkina Faso.
A l’issue de l’exposé, l’une des remarques les plus intéressantes et les plus pertinentes a été mentionnée par le Conseiller Spécial, du Président de la République du Burkina Faso S.E. Ibrahim TRAORE en charge du Secteur Privé, qui faisait partie des invités de marque mobilisés par Messieurs Hamado KINDO et Nelson CONGO, respectivement Associé et Directeur Associé du cabinet CSR AFRICA Burkina Faso, entité du groupe panafricain Afrique RSE spécialisé sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la durabilité et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance).
Il a questionné la pertinence de certaines indicateurs dits « internationaux » de durabilité pour l’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier dans un contexte notamment de lutte contre le terrorisme et de forts enjeux sécuritaires.
Dans une prochaine analyse, nous allons évoquer nos éléments de réponse au Conseiller Spécial, du Président de la République du Burkina Faso S.E. Ibrahim TRAORE en charge du Secteur Privé.
En attendant notre publication dans les prochains jours, partagez-nous vos réflexions et propositions sur la question très profonde du Conseiller Spécial.
AFRIQUE RSE et DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
Thierry TÉNÉ
Fondateur du groupe panafricain Afrique RSE
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
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Secteur financier : Locomotive de la RSE, de l’ESG et de la durabilité en Afrique et thématique en débat lors du forum sur la RSE et la durabilité au Cameroun qui aura lieu le 16 juin 2025 à l’hôtel Bano Palace de Douala
« Enjeux de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), de l’ESG (Environnement, Social et Environnement) et de durabilité pour les banques et institutions financières camerounaises et bonnes pratiques. »
Tel est le thème du premier panel du forum sur la RSE et la durabilité au Cameroun qui aura lieu le 16 juin 2025 à l’hôtel Bano Palace de Douala.
Cette rencontre est organisée par le cabinet Afrique RSE Cameroun, entité du groupe panafricain Afrique RSE spécialisé sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la durabilité et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance).
Le panel sera précédé par la présentation du baromètre DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sur la durabilité dans le secteur financier africain et valeur ajoutée du label DGIA.
Indépendamment de la réglementation sur la RSE et l’ESG dans les pays africains, les banques et les fonds d’investissement sont aujourd’hui les locomotives de la durabilité en Afrique.
Mais par rapport aux autres régions africaines, les parties prenantes du secteur financier en Afrique Centrale sont très en retard dans l’implémentation de la RSE, de l’ESG et de la durabilité.
Dans le cadre du financement des projets et des entreprises, les banques et les fonds d’investissement doivent analyser les risques ESG (Environnement, Social et de Gouvernance).
Les Principes de l’Équateur exigent également des institutions financières signataires d’aller plus loin en refusant tout financement de plus de 10 millions de dollars qui présenterait des risques ESG très élevés.
Les Principes de l’Investissement Responsable, le Global Impact Investing Network et les Operating Principles for Impact Management fédèrent les acteurs exemplaires de la finance à impact.
Les banques centrales, les bailleurs de fonds (SFI, etc.) et les fonds d’investissements sont aussi des parties prenantes importantes de cette implication de l’écosystème financier dans la durabilité.
Au Cameroun et en Afrique, comme dans le reste du monde, les établissements financiers jouent un rôle important dans le développement des entreprises et le financement des projets structurants.
La forte implication des banques camerounaises et africaines dans la durabilité serait donc un atout pour impulser l’ESG, la RSE, la finance à impact et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable au Cameroun et en Afrique.
Le positionnement sur la durabilité permet également la levée de financements innovants (Fonds carbone, SDG bonds, ESG bonds, investissements à impact, social bonds, gender bonds, etc.)
Le baromètre DGIA sur la durabilité dans le secteur financier africain va présenter la dynamique et les bonnes pratiques RSE, ESG et de durabilité des institutions financières africaines avec un focus sur les établissements financiers camerounais.
Les discussions, qui suivront dans le cadre du panel, permettront également d’identifier les leviers pour consolider le positionnement des banques et des fonds d’investissements camerounais sur la finance durable.
Le renforcement des capacités de l’écosystème financier camerounais sur la durabilité est également un atout majeur de la montée en puissance du secteur financier camerounais sur la RSE, l’ESG et la durabilité.
Le forum sera d’ailleurs suivi d’un séminaire de formation certifiante sur la RSE et la durabilité du 17 au 21 juin 2025 à l’hôtel Bano Palace de Douala.
AFRIQUE RSE et DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
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Mines en Afrique : RSE subie dans un contexte de souverainisme et valeur ajoutée du label DOING GOOD IN AFRICA
La Chambre des Mines de Guinée et le cabinet Afrique RSE Guinée, entité du groupe panafricain Afrique RSE spécialisé sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la durabilité et l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) organisent le 28 et 29 mai 2025 à l’hôtel PALM CAMAYENNE de Conakry, le forum sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises & la durabilité dans le secteur minier en Guinée.
Cette importante activité de réflexion et de partage de bonnes pratiques sur la durabilité dans le secteur extractif se déroule dans un contexte ouest africain en pleine ébullition avec comme dénominateur le souverainisme.
Nationalisation des mines, annulation des permis miniers, révision des codes miniers, obligation de transformation des minerais sur place, local content important, augmentation spectaculaire des redevances minières et fortes attentes d’impacts positifs notamment sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), les industries extractives se trouvent aujourd’hui confronter à l’imposition d’un niveau plus exigeant de Responsabilité Sociétale que nous appelons RSE subie.
La RSE subie est un concept que nous avons développé il y a plus de 10 ans après l’analyse suivante du contexte africain : Avec les rapports de force très déséquilibrés entre les parties prenantes et largement en faveur des entreprises à cause de leur puissance financière et de la forte influence de leurs soutiens diplomatiques notamment pour les multinationales, celle-ci abusent de leur position et impose une RSE au rabais avec pour conséquence une exploitation des ressources naturelles sans impact significatif sur le développement des pays avec l’illusion que cette situation pourra durer ad vitam aeternam.
Avec la RSE subie, nous pronostiquons qu’à un moment les entreprises allaient payer le prix fort car il n’y a rien de plus terrible que les parties prenantes qui se rendent compte que depuis des années, elles ont été exploitées et n’ont pas tiré beaucoup de valeur de leurs ressources naturelles tout en subissant les externalités négatives.
C’est ce qui se passe aujourd’hui au niveau de plusieurs États de l’Afrique l’Ouest, en attendant l’Afrique Centrale, où l’impact médiatique est plus fort car il y a également d’énormes enjeux géostratégiques et géopolitiques liés à la recomposition de l’ordre économique mondial.
Mais il ne faut pas oublier qu’au cause de la RSE subie, les populations locales saccagent régulièrement des sites miniers.
La particularité d’une mine est qu’on ne peut pas la déplacer, malgré la faiblesse des parties prenantes locales l’entreprise qui exploite le site n’a aucun intérêt à abuser de sa position dominante car tôt ou tard, elle finira par subir les conséquences importantes.
L’autre leçon qu’on tire de la dynamique en cours dans le secteur minier en Afrique de l’Ouest est le fort taux de multinationales avec un nombre important de certifications, de labels et autres reconnaissances sur la RSE et la durabilité qui se retrouvent à subir une certaine Responsabilité Sociétale.
Pour nous, il n’y a rien de surprenant car tous ces référentiels de durabilité définis en dehors de l’Afrique ne tiennent pas compte des réalités locales notamment le respect des codes miniers et des lois nationales, l’importance accordée par les africains à la transformation sur place des minerais, la forte attente d’impacts réels sur les ODD, la nécessité de dialogue et d’écoute permanente avec respect et considération, le partage équitable de la valeur, etc.
C’est justement face à ce constat que nous avons conçu le label DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) qui est un outil de référence qui tient compte des réalités de chaque pays, s’aligne sur les enjeux majeurs de durabilité dans les différents secteurs d’activités, prend en compte les attentes des parties prenantes, challenge sur la valeur partagée, exige des engagements forts sur les ODD, insiste sur la transformation sur place des minerais pour le secteur minier notamment et garantit le respect de l’ensemble des lois (sociales, fiscales, environnement, économique et de gouvernance) qui encadrent l’activité de l’entreprise.
Le label DGIA est structuré en trois grades (Initiation, Maîtrise et Excellence).
L’objectif est d’accompagner progressivement la montée en puissance de la durabilité et s’assurer que la RSE s’intègre progressivement dans le modèle d’affaires de l’entreprise.
Le label DGIA est d’ailleurs à date l’un des seuls à garantir une certaine flexibilité en fonction du changement des lois dans les pays.
AFRIQUE RSE et DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
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