Université de l’Alberta, Canada, le 29 octobre : Intervention de Thierry TÉNÉ sur le thème « Construction collective d'une mondialisation équitable à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d'autres chemins de transition. »
A l’invitation du Pr. Charlie MBALLA, Professeur - Enseignant de Sciences Politiques et Administratives (Campus St-Jean, University of Alberta, Canada), Co-Directeur du Groupe de recherche sur les Afriques et l’Amérique latine (GRAAL), Directeur du Centre d’Analyse et de Prospective sur les Afriques (Cap-Afriques) et Membre du Centre d’Études sur l’Intégration et la Mondialisation (CEIM /Université du Québec à Montréal), j’aurai l’immense plaisir d’intervenir le 29 octobre 2024 à 13h00 (heure d’Edmonton) sur le thème « Construction collective d’une mondialisation équitable à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d’autres chemins de transition »
Il s’agit d’une thématique très passionnante et les 45 minutes allouées seront certaines très insuffisantes mais permettront de poser les soubassements (comme le dirait si bien M. Ousseine DIALLO, Secrétaire Exécutif de Secrétaire Exécutif de la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest) d’une réflexion qui mérite approfondissement.
Adoptés par les Nations Unies en 2015, les ODD sont effectivement le résultat d’une construction collective entre les différents états membres de l’ONU.
Selon l’échelle où on aborde la contribution des ODD, leurs enjeux sont-ils toujours convergents lorsque les parties prenantes ont des intérêts divergents ?
Dans le cadre de nos missions de conseil, formation et d’élaboration de politique sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), nous conseillons à nos clients de se positionner sur plusieurs ou l’ensemble des 17 ODD.
Au niveau d’un territoire, les parties prenantes, qui ont le même intérêt pour un développement durable au niveau local, peuvent donc co-construire un socle commun de partage de valeur en s’appuyant sur les ODD.
Mais quand on remonte déjà à l’échelle d’un pays, la démarche peut-elle être encore la même si on intègre seulement les disparités villes – campagnes ?
Ne pouvant pas parler de mondialisation à l’intérieur d’un même pays car la notion renvoie à la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information, les ODD peuvent-ils servir de substrat dans le cadre des échanges entre pays ? Si tel le cas, quels sont les leviers ?
La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) qui est une forme de mondialisation intra-africaine peut-elle servir de socle à la construction collective d’une mondialisation équitable à travers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d’autres chemins de transition en Afrique ?
Et d’ailleurs parlant de transition les pays africains ont-ils la même perception de ce mot qu’en Occident où il renvoie à la transition écologique alors que les africains-es l’utilisent beaucoup dans le cadre politique ?
Au-delà des mots, les ODD peuvent prendre quels chemins pour apporter un peu plus d’équité dans les flux et transactions entre pays ?
Les ODD, comme dénominateur commun des échanges Nord-Sud. Peut-on l’envisager ?
Et comment quand le Nord accorde un fort intérêt aux ODD « écologiques » avec un très fort intérêt pour celui sur la lutte contre le changement climatique (ODD 13) alors que le Sud rêve d’industrialisation (ODD 9), de croissance économique et d’emploi (ODD 8) avec d’énormes challenges pour les ODD sociaux (1, 2, 3, 4, 5, etc.) sans oublier la Gouvernance (ODD 16 et 17).
Et sur les sociaux, le Sud a des défis au niveau de l’eau et de l’assainissement (ODD 6) et de l’énergie (ODD 7).
Au regard de la balance commerciale entre deux pays dont il y a toujours un qui est déficitaire et en intégrant tous les autres indicateurs de flux (personnes, capitaux, etc.) la mondialisation peut-elle réellement être équitable ?
A défaut de trouver des solutions aux équations aussi complexes, ne faisons pas l’économie de la réflexion.
Le 29 octobre, il y aura donc réflexion et discussion bien évidemment avec passion.
AFRIQUE RSE et le label DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
Nous lançons en novembre 2024, DOING GOOD IN AFRICA REVIEW, la revue de référence sur la durabilité en Afrique, avec un focus sur la durabilité en Côte d’Ivoire, les enjeux ESG pour les institutions financières, l’ODD 17 et l’importance de la durabilité pour les Conseils d’Administrations et les administrateurs.trices en Afrique.
Thierry TÉNÉ
Associé et Directeur
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
Co-fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) : https://doinggoodinafrica.com
Tel / Whatsapp : +33 6 75 37 49 67
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Éditeur du magazine Dirigeantes
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Éditeur et Directeur de Publication de DOING GOOD IN AFRICA REVIEW, la revue de référence sur la durabilité en Afrique
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