VOXAFRICA TV : « Si on change les indicateurs de Transparency International, les pays africains seront les moins corrompus du monde » Thierry TÉNÉ dans l’émission Voxlive Paris
A l’invitation de M. Paul SINGOUE, Directeur de la Rédaction de VOXAFRICA Paris, que je remercie, j’ai eu le privilège et le plaisir de participer à l’émission Voxlive sur le thème « Afrique : Comment lutter contre la corruption ? » animée par la journaliste Mme. Soukaïna SKALLI-SALL.
Voici le lien pour suivre l’émission : https://www.youtube.com/watch?v=jUAosc8QXFY
Le débat avec M. Cédric YAMDJEU, Ingénieur Financier et créateur du ThinkTank 50 Afrique a été très intéressant.
Il a d’ailleurs rappelé le montant global de la corruption au niveau mondial et la faible part de l’Afrique.
Ce qui est d’ailleurs normal car un continent qui regroupe les pays qui ont les PIB (Produit Intérieur Brut) les plus faibles au monde est logique moins corrompu si on considère le montant de la corruption.
Comment se fait-il donc les classements de Transparency International présentent toujours les pays africains en particulier et ceux du Sud en général comme les pluq corrompus du monde ?
C’est simplement parce que les indicateurs sont ceux de la perception de la corruption.
En Afrique, l’ensemble de la population est confronté à la corruption des agents publics pour obtenir un service qui revient de droit.
Mais il s’agit d’une corruption de « pauvre » parfois de moins de 10 dollars, faite sans aucune « finesse » et souvent sans trop se cacher.
C’est donc normal que lors des enquêtes de type Transparency International sur la perception de la corruption, les populations affirment majoritairement être très souvent confrontées à la corruption.
Ce qui a un impact énorme sur le branding de l’Afrique même dans le cadre des interactions avec d’autres continents.
Lors d’un échange avec un expert canadien très engagé dans la lutte contre la corruption, il mentionnait le fort niveau de corruption en Afrique, j’ai donc demandé si les entreprises minières canadiennes qui sont très présentes sur le continent se livraient à de telles pratiques pour l’obtention des titres miniers ?
Et puisque la corruption nécessite deux parties. Ok, nous sommes corrompus en Afrique mais si on suit la logique, les autres pays qui font des affaires avec l’Afrique le seraient autant.
Et parlant d’affaires, « Ils savent que je sais tout. Ma vie en Françafrique » de Robert BOURGI entretiens avec Frédéric LEJEAL aux éditions MAX MILO fait partie des meilleures ventes de livre actuellement en France.
L’Auteur, sans aucune gêne et sans aucune inquiétude, décrit comment les mallettes d’argent ont quitté l’Afrique pour financer les politiques français.
Et au final, ce sont les mêmes politiques français qui critiquent la corruption en Afrique et dans les classements, les pays africains sont parmi les plus corrompus.
Tout simplement pathétique.
AFRIQUE RSE et le label DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) sont à la disposition des gouvernements, des entreprises, des agences de promotion des investissements et des organisations du secteur privé (patronats, chambres de commerce, bourses de sous-traitance, etc.) africains pour les accompagner dans la conception, la mise en œuvre et le suivi via des plateformes digitales de la RSE, de l’ESG et d’une économie circulaire, durable et décarbonée.
Nous lançons en novembre 2024, DOING GOOD IN AFRICA REVIEW, la revue de référence sur la durabilité en Afrique, avec un focus sur la durabilité en Côte d’Ivoire, les enjeux ESG pour les institutions financières, l’ODD 17 et l’importance de la durabilité pour les Conseils d’Administrations et les administrateurs.trices en Afrique.
Thierry TÉNÉ
Associé et Directeur
Lauréat du prix spécial ISAR 2022 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) dans la catégorie internationale
Co-fondateur de DOING GOOD IN AFRICA (DGIA) : https://doinggoodinafrica.com
Tel / Whatsapp : +33 6 75 37 49 67
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Éditeur du magazine Dirigeantes
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Éditeur et Directeur de Publication de DOING GOOD IN AFRICA REVIEW, la revue de référence sur la durabilité en Afrique
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